Clément a trouvé le mot pour décrire Journey : en fait, il n'y en a aucun ^^ C'est pas faute d'avoir cherché à analyser la claque que jme suis également prise. On peut fouiller les synonymes d'indicible cela dit :
incommunicable, indescriptible, extraordinaire, INEXPRIMABLE.Le mode en ligne nous offre une expérience qui dépasse complètement le langage.
Sacha dit que c'est le meilleur jeu de l'univers, c'est aussi la façon dont je pourrais en parler, mais on est même pas dans le superlatif. On est dans quelque chose qui repousse les limites du jeu vidéo, et qui ne pourrait pas être comparé à un FF, un SSBB ou je ne sais quoi.
Cela dit on peut affirmer que c'est l'anti-Fifa sans trop se gourer Ému aux larmes, notamment grâce à l'aspect sonore effectivement. Incroyable aussi, de pouvoir deviner le caractère de celui qui nous accompagne : tantôt j'étais aux côtés de quelqu'un qui était poussé vers l'avant, complètement indépendant, d'autres fois aux côtés d'un joueur qui s'arrêtait aux mêmes instants, me cherchait, un peu comme moi quand je me retrouvais seul. Certains passages d'une force irréelle, lorsque chacun doit alterner entre O et X pour mieux aider l'autre à grimper... histoires sans paroles, émotions de la solitude ou d'un rapport libéré de tout langage.
Le seul reproche, comme le suggère
Florian, c'est que l'immersion que nécessite le jeu, notamment via le son, n'est possible qu'en s'isolant dans le noir au fond d'une boite en béton
Jouer le jour c'est un "retour à la normale" (comme le nom d'un des trophées
) que ne mérite pas le jeu.