Je suis d'ailleurs quasiment à la fin du sixième épisode et après un début assez catastrophique, malgré une scène d'introduction que je trouve franchement géniale, la deuxième partie du jeu (on pourrait d'ailleurs considérer que le titre prend son départ à ce moment là), reprend carrément du poil de la bête. L'intrigue est cool et on retrouve à
100% l'esprit Silent Hill. Le jeu est bourré de références à la série, le scénario est développé de la même manière que dans les épisodes précédents. Soit par diverses rencontres, soit, et surtout par la recherche de notes cachées et disséminées dans la ville.
On se sent mal à l'aise, le jeu joue parfois avec ce qu'on a vu ou non. De genre on regarde un arbre dans un espace de jeu pour enfant, il y a un mec pendu, beurk ! On tourne la caméra une seconde pour fouiller l'endroit, on revient, et en fait, ce n'est plus un corps qui est pendu mais un pneu qui sert de balançoire.
Sinon les combats avec les monstres sont pathétiques. C'est d'une nullité... Le bestiaire est composé de cinq monstres si je ne me trompe pas, et chaque combat nous oblige à utiliser une trousse de soin tellement ceux ci sont injouables. Il faut donc fuir et les éviter à chaque fois. On s'y habitue vite en fait, mais personnellement je regrette de ne pas pouvoir faire plus de face à face. Il n'y a pas de boss non plus.
En fait on dirait que la première partie du titre et la suite ne font pas partie du même jeu. Si au début on a l'impression de jouer à un banal jeu d'aventure assez raté où on évolue dans une mine et une ville avec du brouillard, au bout de trois heures on se retrouve projeter dans un univers où l'intrigue et le malsain se succèdent sans peine pour mettre le joueur assez mal à l'aise et le tenir en halène. Certains passage sont assez marquant par leur ingéniosités, et la manière dont est développé le scénario. En fait, ce jeu me fait beaucoup pensé au deuxième épisode, car j'ai l'impression qu'il utilise les même ficelles.
Bref, malgré un début ennuyeux, des combats catastrophiques, et une bande son quasiment absente (sincèrement j'ai bien écouté pendant toute la partie, en dehors de la scène d'introduction, je ne me souviens pas une seule fois d'avoir entendu une quelconque musique, c'est très dommage, surtout lors des phases de dialogues avec des personnages énigmatiques), j'ai était convaincu par le jeu. Chapeau à Valtra d'avoir fourni un travail aussi
silentilesque. Le dénouement final sera pour ce soir
.
Par contre une dernière chose. Hier j'ai fini la première campagne de Resident Evil 6 et sincèrement, en voyant le travail qui a été effectué chez Capcom, si Silent Hill veut rester un tant soit peu dans son domaine et faire évoluer son univers de son côté, il va tout de même falloir que Konami fasse une énorme remise en question, et prenne le taureau par les cornes une bonne fois pour toute, pour bluffer le joueur et repensé la peur psychologique. Car je doute que la formule actuelle Silent Hill marche encore longtemps.