Ce disque était-il une commande pour Motoi Sakuraba ? C’est la question qui vient à l’esprit à l’écoute cet album arrangé qui exploite de manière paresseuse et poussive le filon Tales of.
La déception est d’autant plus grande que le précédent opus était très réussi et figurait parmi les meilleures choses produites par Sakuraba pour la série de Namco, un album sur lequel les déchaînements de synthés jouissifs se succédaient à des moments plus planants et des ambiances jazzy. Poursuivre la lecture
Certains ici connaissent peut-être Benyamin Nuss, un pianiste Allemand de 22 ans. Il a notamment démontré ses talents lors des concerts de la série Symphonic (Fantasies, Legends, Odysseys…) à Cologne, et a produit un album intitulé Benyamin Nuss plays Uematsu en 2010.
Figurez-vous que la chaîne arte a diffusé dimanche un reportage sur les jeunes prodiges de la musique classique, « Rolando Villazón présente les stars de demain », dans laquelle apparaît Benyamin ! L’artiste, et c’est loin d’être une coïncidence, s’avère être un fan de jeux vidéos, particulièrement de la série Final Fantasy. Alors dans l’émission, après avoir interprété « Paraphrase de concert sur Rigoletto » de Liszt, il a joué la version de son album de « The Serpent Trench », de Final Fantasy VI.
Le passage consacré à Benyamin commence à la 10ème minute, « The Serpent Trench » à la 19ème. Notez que la vidéo n’est regardable que jusqu’au dimanche 26 février sur le site d’arte. En tout cas, c’est un grand honneur fait à la musique de jeu que d’être entendue aux côtés de musique classique. Ha, après tout, il s’agit de Nobuo Uematso (sic).
Bonne nouvelle pour les amateurs d’albums piano : à l’occasion de l’émission « Game no jikan » où Nobuo Uematsu présentait l’album Piano Opera FF I/II/III en compagnie du pianiste et arrangeur Hiroyuki Nakayama, l’annonce de la production d’un album reprenant des mélodies de Final Fantasy IV à VI a été faite.
Quelques instants plus tôt, Hiroyuki Nakayama avait interprété un extrait d’Eternal Wind de FF III et l’intégralité du Thème des rebelles de FF II, avant de jouer quelques mesures de Searching for Friends (FF VI). Pendant l’émission, on a aussi pu voir Uematsu jouer au jeu Theatrhythm, sorti aujourd’hui au Japon, et raconter des anecdotes de l’époque où il travaillait pour Square. Il a par ailleurs montré le cristal qui a servi à la photo de l’album. En effet, il ne s’agit pas d’images de synthèse mais d’un cristal sur lequel un clavier de piano a été sculpté !
Piano Opera Final Fantasy I/II/III sort le 29 février 2012.
Extraits de « Game no jikan » sur Nico Video (16/02/2012)
[Màj] Piano Opera FF IV – V – VI, actuellement en cours d’enregistrement, sortira le 16 mai 2012.
Ambitieuse simulation de survie dans un environnement dévasté, le jeu I Am Alive d’Ubisoft a connu bien des déboires depuis son annonce en 2008 : d’abord développé chez les Français de Darkworks, le projet a repoussé indéfiniment jusqu’à ce que, finalement, il soit repris par le studio Ubisoft basé à Shanghai. La sortie définitive est fixée au début du mois de mars sur le Xbox Live (un peu plus tard sur PlayStation Network). L’éditeur nous apprend aujourd’hui que la bande originale de ce titre monochrome a été écrite par Jeff Broadbent. Ce compositeur peu connu a déjà travaillé sur des jeux tels que Transformers: Dark of the Moon pour Activision, ou sur le design sonore de jeux pour iPhone, mais il s’est également illustré au cinéma et à la télévision.
Dans le communiqué de presse annonçant sa participation au jeu, Broadbent explique : « Pour créer l’environnement sonore de I Am Alive, il était important de donner une impression de désolation. La musique utilise donc souvent des approches inspirées par le design sonore et des ambiances indistinctes. J’ai mêlé des éléments organiques et synthétiques pour créer une image de désolation et de solitude dans une ville en ruine. Grâce à la quête du héros anonyme, qui cherche à survivre et à protéger la petite Mei, j’ai pu utiliser des thèmes et des motifs émotionnels. »
Vous pouvez écouter le thème principal triste et sombre de I Am Alive sur le site officiel de Broadbent, ainsi que des morceaux tirés de ses précédents travaux. Il y a des choses plutôt réussies, ça mérite vraiment de s’y arrêter !