Final Fantasy VI Original Sound Version

Bande originale de Final Fantasy VI sur Super Nintendo.

Date de sortie : 1er octobre 2004 (réédition)
Prix : 2800 yens
Référence : NTCP-5001~3 (publié par NTT Publishing)

Composition et arrangements :
Nobuo Uematsu


Final Fantasy VI est le troisième et dernier épisode de la célèbre série à avoir vu le jour sur Super Nintendo. Par conséquent, il bénéficie d’une qualité sonore supérieure aux précédents Final Fantasy parus sur cette même console. Ce sixième épisode reste à ce jour l’un des plus appréciés grâce à son histoire et ses personnages matures, sa narration travaillée et ses musiques marquantes. Malgré les limitations techniques de la console, Nobuo Uematsu a su dépeindre un paysage musical plus riche et plus diversifié qu’auparavant. Qu’elles soient sombres, poignantes, ambiantes, loufoques ou grandiloquentes, chacune de ses compositions bénéficient de son talent de mélodiste, particulièrement inspiré pour ce volet. L’originalité de certaines situations du jeu ont permis à Uematsu de composer des morceaux particulièrement riches et surprenants, comme le fameux opéra « Aria Di Mezzo Carattere » ou bien le thème du combat final, « Dancing Mad », long de 17 minutes, et dont chacune des 4 parties correspond à l’une des formes du boss de fin.

FFVI comporte une musique composée à l’origine pour FFII : il s’agit de « The Magic House », qui s’appelait « Dungeon », et qui, à défaut d’être entendue dans le jeu, figurait bien sur la bande originale des deux premiers épisodes. Au moment de sa sortie, Final Fantasy VI était alors la plus longue bande originale de la série puisque celle-ci totalise pas moins de 61 pistes, réparties sur trois disques.

Liste des pistes

Disque 1 (durée totale : 58:11)

01 Opening Theme 4:18
02 Colliery Nalsh 2:51
03 Awakening 1:44
04 Lock 2:03
05 Battle Theme 2:02
06 Fanfare 0:42
07 Edgar&Mash 2:35
08 Cefca 2:46
09 Mt.Coltz 2:32
10 Returners 2:44
11 Shadow 1:56
12 Troops March On 1:59
13 Cayenne 2:24
14 The Unforgiven 1:25
15 The Mystic Forest 3:20
16 Mystery Train 2:49
17 Wild West 2:20
18 Gau 1:53
19 The Snake Path 2:09
20 Kids Run Through The City Corner 2:45
21 Under Martial Law 2:28
22 Celes 2:58
23 Save Them 2:00
24 The Decisive Battle 2:02
25 Metamorphosis 1:26


Disque 2 (durée totale : 57:26)

01 Tina 3:53
02 Coin Song 3:17
03 Techno de Chocobo 1:37
04 Forever Rachel 2:54
05 Slam Shuffle 2:22
06 Spinach Rag 2:16
07 Overture 4:48
08 Aria Di Mezzo Carattere 3:58
09 The Wedding Waltz ~Duel 4:03
10 Grand Finale? 3:17
11 Setzer 1:57
12 Johnny C Bad 2:57
13 The Empire “Ghastra” 3:14
14 Devil’s Lab. 2:34
15 Blackjack 3:07
16 ?? 1:08
17 Mog 1:57
18 Stragus 2:32
19 Relm 2:57
20 Another World Of Beasts 2:38


Disque 3 (durée totale : 72:10)

01 New Continent 2:28
02 Catastrophe 2:18
03 The Fierce Battle 2:37
04 Rest in Peace 0:31
05 Dark World 3:06
06 The Day After 2:17
07 Searching Friends 2:58
08 Gogo 2:12
09 Epitaph 2:52
10 The Magic House 2:35
11 Umaro 1:57
12 Fanatics 1:50
13 Last Dungeon 2:51
14 Dancing Mad 17:40
15 Ending Theme 21:36
16 The Prelude 2:22

En optant pour une dimension plus narrative et en puisant ses inspirations dans l’époque Victoriennes, cet épisode bouleverse les codes de la série en délaissant les ambiances moyenâgeuses et le rythme classique des précédents volets. Cet épisode n’a pas de héros à proprement parlé (à part peut-être Tina) puisque chaque personnage est mis sur un même pied d’égalité tout au long de l’aventure, et chacune de leurs histoires inspira des thèmes mémorables à Uematsu.

Critique : Final Fantasy VI Original Sound Version

Jeu culte de la Super Nintendo et œuvre majeure du jeu de rôle japonais, Final Fantasy VI fit basculer la série de Square dans une dimension narrative plus riche et plus profonde que ses aînés. À l’image de son introduction présentée sous forme de générique, ce volet amorça une tendance cinématographique que les épisodes suivants approfondirent à leur tour de manière encore plus spectaculaire, les avancées technologiques aidant. Ce changement de taille n’est d’ailleurs pas le seul qu’a apporté cet épisode puisque pour la première fois, un Final Fantasy s’émancipait des univers médiévaux de ses débuts pour puiser son inspiration dans l’époque victorienne.

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Basiscape publie la bande originale de Crimson Shroud

Logo de Basiscape

Crimson Shroud est le prochain jeu de Yasumi Matsuno, faisant partie de la compilation 3DS Guild 01 publiée par Level 5 le 31 mai prochain au Japon. Et qui dit Matsuno dit forcément Hitoshi Sakimoto : c’est ce dernier qui a composé les musiques du jeu, avec l’aide des autres membres de Basiscape. C’est donc avec grand plaisir que nous avons appris, hier, la sortie d’une bande originale le 27 juin prochain. Publiée par Basiscape Records et distribuée par SuperSweep pour sa version physique, Crimson Shroud Original Soundtrack comptera 2 disques pour un total de 29 pistes, dont la plupart ont été enregistrées en studio par l’orchestre gaQdan. La jaquette sera signée Hideo Minaba, l’illustrateur du jeu, et le livret contiendra des messages de Sakimoto et Matsuno.

J’ai deux nouvelles pour finir : une bonne et une mauvaise. Commençons par la mauvaise. Les disques de Basiscape Records sont assez difficiles à importer du Japon, à cause de la distribution limitée de SuperSweep. La bonne, c’est que la bande originale sera publiée sur iTunes non seulement au Japon, mais aussi en Amérique (Nord et Sud) et en Europe. L’occasion de rappeler que tout le catalogue Basiscape est disponible sur iTunes.

Du Basiscape orchestré, c’est toujours bon à prendre, alors rendez-vous le 27 juin !

Critique : Journey Original Soundtrack

Critique de Clément

Fiche de l’album

Pistes coup de cœur :
The Road of Trials – Atonement – Apotheosis

Le vent souffle sur le sable scintillant de ce désert aride. Tout est calme. Sous le soleil brûlant, je me réveille. Qui suis-je ? Je n’ai aucun souvenir, aucun indice. Autour de moi, les dunes et le sable, quelques ruines. Quel est cet endroit ? Je ne me souviens pas y être déjà venu et pourtant, il me semble familier. Qu’importe, avançons. Oh, ma cape ! Elle est ornée d’un ruban qui me permet de flotter… Quelle sensation agréable ! Je me sens glisser, voler, virevolter !

La solitude commence à me guetter. Tout à l’heure j’ai eu la vision d’un voyage, d’une destinée. Je crois que je dois aller au sommet d’une montagne mais je n’ai pas tout compris alors j’erre un peu sans trop savoir quoi faire. Là-bas, à côté de ce grand pont cassé, il y a quelqu’un. Je crois qu’il est comme moi. J’ai un peu peur de l’approcher. Est-ce que c’est mon ami ? Je vais essayer de lui parler…

Lui et moi, nous avons réparé le pont. Je suis content qu’il soit là, je me sens moins seul. En plus, ce désert est vraiment immense. Nous avons sauvé des oiseaux tout à l’heure. Enfin, je crois que c’étaient des oiseaux. Maintenant nous sommes devant une forteresse effrayante. Les oiseaux nous invitent à monter sur eux.

Quelle joie ! Aujourd’hui, avec mon compagnon et les oiseaux, nous avons dévalée une pente à toute vitesse ! C’était incroyable, waouh ! Je me sens tellement bien ici, quel bonheur. Mais je sens que je dois continuer à avancer, le soleil se couche. La montagne n’est plus très loin. J’ai encore eu des visions.

J’ai peur. Il fait très sombre. Ce gros serpent de pierre me fait peur. Je l’ai vu dévorer un oiseau. Si nous avançons trop imprudemment, il va nous manger aussi. Qui sont ces serpents ? Nous n’avons rien fait de mal ! Il faut qu’on arrive en bas de cette grande descente coûte que coûte. Allez ! Courage ! Ensemble, nous allons y arriver. Les visions me disent de continuer…

Je nage. Ou alors je vole ? Un peu des deux sans doute. Cette tour est immense, mais avec mon compagnon nous arrivons à déjouer ses mécanismes. Mon ruban est tellement long que je peux voler longtemps maintenant ! Le sien aussi. Je crois qu’on est vraiment devenus amis tous les deux. On n’a pas besoin de beaucoup communiquer pour se comprendre. Un regard ou un geste suffisent.

La montagne, enfin. Le vent souffle fort et la neige tombe drue. Je l’avais vue dans la vision. Nous sommes gelés. Absolument gelés. On se serre pour se tenir chaud. Je n’ai plus la force d’avancer. Nous avons traversé tant d’épreuves… Nos rubans ont cédé sous le givre. Ça n’a plus d’importance, le sommet est juste là. Il faut y aller… Mon compagnon est tombé à présent. Je dois le relever. Il faut que je… Je… n’ai plus de… forces… … Je…

Suis-je mort ? Les géants de la vision ont semblé me sourire. J’ai l’impression de voler dans le ciel. Fini le sable, le froid. Je suis au Paradis, sûrement. Oui, c’est cela. Il y a même des dragons et des oiseaux, des cascades d’eau aussi. Et il est là. Mon compagnon. Mon ami. Mon frère. Le sommet est la fin du voyage. Non, attends ! Ne pars pas ! Reviens ! Reviens…

Le vent souffle sur le sable scintillant de ce désert aride. Tout est calme. Sous le soleil brûlant, je me réveille. Qui suis-je ?

Avis : Excellent