Si le mois de Juin symbolise l’arrivée de l’été, les examens, ou encore le début de la Coupe du Monde, pour beaucoup il célèbre également la fête de la musique. Et puisque un jour, c’est trop peu pour se remplir les oreilles et jouer comme on l’entend, le salon jeux vidéo de la Bibliothèque Publique d’Information (située au centre Georges Pompidou) nous propose de découvrir librement, à partir de maintenant et jusqu’au 21, une sélection de trois jeux soigneusement choisis sur le thème de l’interaction musicale.
Ainsi, entre deux lectures, vous pouvez profiter au choix de SoundShapes sur Playstation 3, Child of Eden pour Kinect ou bien Eternal Sonata sur Xbox 360. Trois jeux pour trois approches musicales et ludiques radicalement différentes qu’on vous recommande vivement d’essayer si vous ne les connaissiez pas déjà!
Après deux albums estampillés Prescription for Sleep uniquement composés de morceaux originaux, le duo Gentle Love formé par le compositeur et saxophoniste Norihiko Hibino et le pianiste Ayaki Saito remet le couvert un troisième album, nommé Prescription for Sleep: Game Music Lullabies. Connu pour leurs ambiances douces et sereines, ce nouveau Prescription for Sleep ne déroge pas à la règle, à l’exception près qu’il s’agit cette fois-ci uniquement de reprises de musiques de jeux vidéo. Les deux artistes ont d’ailleurs fait le choix de piocher dans les bandes originales de jeux particulièrement cultes comme vous pouvez le constater avec la liste ci-dessous :
01 Lifestream – Final Fantasy VII
02 Dire, Dire Docks – Super Mario 64
03 Song of the Ancients – NieR
04 Lost Painting – Castlevania: Symphony of the Night
05 Maiden in Black – Demon’s Souls
06 Main Theme – Genso Suikoden
07 Singing Emotions – Chrono Cross
08 A Wish… – Secret of Mana
09 Auriel’s Ascension – The Elder Scrolls IV: Oblivion
10 Aquatic Ambiance – Donkey Kong Country
Disponible uniquement de manière numérique, vous pouvez soutenir le projet en versant la somme de votre choix, avec un montant minimum 10$ (soit 7,30€). Un extrait de chacune des dix pistes peuvent être écoutées en cliquant ici ou bien dans la vidéo ci-dessous. Bonne écoute et faites de beaux rêves…
Depuis le succès mérité de la bande originale de Nier, il y a quatre ans, le nom de Keiichi Okabe et celui de son studio Monaca ont réussi à s’offrir une place dans la liste des compositeurs de jeu vidéo japonais à surveiller. Comme une suite logique, Square Enix a fait appel à eux pour écrire la musique de Drakengard 3, nouvel épisode de cette franchise dont Nier est considéré comme un hors série. L’exploit, malheureusement, n’a pas été reproduit.
Car ce qui faisait toute la fraîcheur des musiques de Nier s’est presque totalement envolé, pour laisser place à une bande originale bipolaire très vite lassante, faute de diversité. Chacun des deux disques s’inscrit en effet dans un style particulier, qui ne varie presque pas. Le résultat était inévitable : ce qui paraît réussi dans un morceau unique semble s’émousser à chaque nouvelle piste exploitant la même approche. Sur le premier CD, nous avons une sélection de musiques d’inspiration orchestrale qui peuvent sembler intenses pour le premier auditeur venu, mais dont les rythmiques simplistes et les sonorités synthétiques un peu plates n’ont pas tellement de saveur. La deuxième partie de tous ces thèmes de combat voit l’intervention d’un chant, correspondant à l’une des particularités du système de jeu, ce qui apporte un brin de piquant, mais qui ne peut pas non plus tout sauver.
Après Bastion en 2011, le studio indépendant Supergiant Games revient cette semaine avec son tout nouveau jeu, Transistor, pour PC et PlayStation 4. Sans surprise, c’est le compositeur Darren Korb qui a pris en charge la partie sonore du jeu. L’OST de Bastion avait créé son petit effet à l’époque, à juste titre d’ailleurs, alors nous étions en droit d’attendre une même qualité pour Transistor… Mission accomplie, toujours dans ce style post-rock et électro si accrocheur, et avec le retour de la chanteuse Ashley Barrett ! L’éditeur vient de publier l’album de la bande originale sur Bandcamp, à écouter directement ou à acheter à partir de 10 dollars. Si vous avez 15 dollars, vous pouvez même vous procurer l’édition physique sur ce lien.