Jonah a écrit:Peut-être est-ce dû au recul pris depuis Wuppertal mais malgré l'évidente originalité et grande qualité de l'interprétation, c'était peut-être un peu trop décousu à mon goût.
Arf : pour ma part, si j'étais chiant (mais tu sais bien que c'est pas mon genre), c'est plutôt le poème FFVI que j'aurais tendance à accuser avec de décousitude. Avec le recul, je le trouve un micro-poil trop ramassé et "anguleux", peut-être qu'il essaye d'en faire un peu trop en pas assez longtemps. Bon, il reste éminemment enthousiasmant, mais je pense qu'un développement un peu plus posé aurait pu encore lui faire atteindre d'autre sommets !
Le concerto pour piano est clairement à l'écart des deux autres, déjà parce que c'est le seul qui ne soit pas vraiment programmatique ! Plutôt que de raconter une histoire, il a un côté un peu plus instantané, pictural... voire, oserais-je le dire, naturaliste ?! De ce point de vue, il semble presque se rapprocher d'une certaine tradition française (jusqu'au coup de grosse caisse final, qui n'est pO sAnS rApPeLeR un certain concerto en sol ^^). Entouka c'est sûr qu'il est lui aussi tout à fait merveilleux, et je note que la nouvelle transition entre les mouvements II et III est des plus ouhai
Je ne saurais toutefois exagérer à quel point pour moi c'est la symphonie qui est vraiment de caractère oufissime. Non seulement pour son inventivité et son expressivité, mais aussi et surtout pour sa construction orchestrale et thématique. Tout est riche, dense sans être jamais précipité, et d'une fluidité impressionnante... notamment, trouvè-je, dans les envolées lyriques du II !!