Le Conte de la Princesse Kaguya (Isao Takahata)
Publié: 03 Juin 2014, 22:08
Isao Takahata, 14 ans après son dernier film !
Dire que j'attendais ce film avec une impatience folle serait un sacré euphémisme. J'ai découvert Ghibli en 2003 avec Le Voyage de Chihiro, et j'ai eu tôt fait de me considérer comme un fan du studio, étant donné l'admiration sans borne que j'éprouve pour ce film et tous ceux qui l'ont précédé. Pourtant, aucun des films produits par le studio après Chihiro ne m'avait vraiment marqué, ni même totalement convaincu. Une constatation qui me rendait à vrai dire assez triste... Mais pendant tout ce temps, Takahata n'avait plus rien réalisé, et il avait fini par devenir ma lueur d'espoir, la dernière chance à laquelle je m'accrochais de voir un jour Ghibli sortir un nouveau grand film. Alors forcément, j'attendais son retour un peu comme on attend le retour du Messie. Eh bien bonne nouvelle : je n'ai plus de raison d'être triste \o/
Quel immense film. Beau à en pleurer, bouleversant d'humanité, d'une évidente simplicité autant que d'une profondeur insondable... Un Chef-d'Œuvre, un vrai. Avec un grand C et un grand Œ.
Je vais déjà m'arrêter là, parce que je me sens de toute façon incapable d'en dire plus sans me laisser emporter dans des élans lyriques déraisonnables et incontrôlables. Je vais juste évidemment recommander chaudement à tout le monde de le voir, et si possible de se tenir à l'écart de la bande-annonce, qui spoile un peu une des scènes les plus puissantes de tout le film. Par ailleurs, tout le monde connaît sans doute déjà, au moins dans les grandes lignes, la légende originale dont le film est une adaptation, mais pour ceux qui la connaîtrait mal, ça vaut le coût de réviser avant la séance, car je pense que certaines modifications qui y ont été apportées prennent tout leur sens quand on est capable de les remarquer !
Dire que j'attendais ce film avec une impatience folle serait un sacré euphémisme. J'ai découvert Ghibli en 2003 avec Le Voyage de Chihiro, et j'ai eu tôt fait de me considérer comme un fan du studio, étant donné l'admiration sans borne que j'éprouve pour ce film et tous ceux qui l'ont précédé. Pourtant, aucun des films produits par le studio après Chihiro ne m'avait vraiment marqué, ni même totalement convaincu. Une constatation qui me rendait à vrai dire assez triste... Mais pendant tout ce temps, Takahata n'avait plus rien réalisé, et il avait fini par devenir ma lueur d'espoir, la dernière chance à laquelle je m'accrochais de voir un jour Ghibli sortir un nouveau grand film. Alors forcément, j'attendais son retour un peu comme on attend le retour du Messie. Eh bien bonne nouvelle : je n'ai plus de raison d'être triste \o/
Quel immense film. Beau à en pleurer, bouleversant d'humanité, d'une évidente simplicité autant que d'une profondeur insondable... Un Chef-d'Œuvre, un vrai. Avec un grand C et un grand Œ.
Je vais déjà m'arrêter là, parce que je me sens de toute façon incapable d'en dire plus sans me laisser emporter dans des élans lyriques déraisonnables et incontrôlables. Je vais juste évidemment recommander chaudement à tout le monde de le voir, et si possible de se tenir à l'écart de la bande-annonce, qui spoile un peu une des scènes les plus puissantes de tout le film. Par ailleurs, tout le monde connaît sans doute déjà, au moins dans les grandes lignes, la légende originale dont le film est une adaptation, mais pour ceux qui la connaîtrait mal, ça vaut le coût de réviser avant la séance, car je pense que certaines modifications qui y ont été apportées prennent tout leur sens quand on est capable de les remarquer !