Les Enfants loups, Ame et Yuki (Mamoru Hosoda)
Publié: 29 Août 2012, 00:53Cela fait bientôt deux mois que j'ai vu ce film en avant-première, et autant de temps que je harcèle tous les gens de mon entourage pour qu'ils se précipitent voir le film dès sa sortie en salle... et je ne pouvais décemment pas épargner ça à Musica Ludi !
Les Enfants loups, c'est la dernière réalisation de Mamoru Hosoda (La Traversée du temps, Summer Wars), qui sort ce mercredi en France, et c'est un film qui m'a profondément bouleversé. Il fait partie de ces très rares films, qui en à peine deux heures, ont su faire naître en moi une affection pour leurs personnages tellement forte que, en fin de compte, j'ai l'impression de connaître ces dits personnages comme de vieux amis. Depuis que j'ai découvert le film, je repense régulièrement à eux, à chaque fois avec un pincement au coeur, je me demande ce qu'ils sont devenus, comment leur histoire pourrait se prolonger derrière le générique de fin... Bref, je suis devenu complètement gaga. C'est un film formidablement beau, formidablement attachant, formidablement émouvant, que je suis très impatient de revoir (et aussi, à vrai dire, un peu anxieux : à force d'en chanter les louanges à tout bout de champs, j'ai peur qu'une seconde vision me fasse constater des faiblesses que je n'avais pas vues la première fois
) et voilà, en gros je vous le recommande.
Sinon, puisqu'il paraît que sur ce forum on aime bien la musique, parlons de la BO : elle est l'oeuvre du musicien et vidéaste Masakatsu Takagi, et elle est à la hauteur du film. Ce qui me frappe dans ces musiques, surtout leur incroyable spontanéité. Extrêmement simples, discrètes et intimistes, elles tombent toujours sous le sens, captent à la perfection l'atmosphère de chaque scène, à tel point qu'on pourrait croire qu'elles sont improvisées par un compositeur découvrant le film en même temps que nous. Jusque dans l'enregistrement et le mixage, on retrouve cet objectif de simplicité absolue, cette volonté de fuire les ornements : les voix et instruments sont toujours reproduits de façon très directe, sans réverbération, sans le moindre effet sonore. Le son de cette musique, c'est celui d'un cocon douillet, d'une toute petite pièce en bois remplie de peluches. C'est le son d'une maman qui chante une berceuse dans la chambre de son enfant. C'est magique. Je vous en propose l'extrait suivant, que je me suis permis d'uploader moi-même sur ToiTuyau... Je sais, ce n'est pas très correct, mais c'est pour la bonne cause !
Les Enfants loups, c'est la dernière réalisation de Mamoru Hosoda (La Traversée du temps, Summer Wars), qui sort ce mercredi en France, et c'est un film qui m'a profondément bouleversé. Il fait partie de ces très rares films, qui en à peine deux heures, ont su faire naître en moi une affection pour leurs personnages tellement forte que, en fin de compte, j'ai l'impression de connaître ces dits personnages comme de vieux amis. Depuis que j'ai découvert le film, je repense régulièrement à eux, à chaque fois avec un pincement au coeur, je me demande ce qu'ils sont devenus, comment leur histoire pourrait se prolonger derrière le générique de fin... Bref, je suis devenu complètement gaga. C'est un film formidablement beau, formidablement attachant, formidablement émouvant, que je suis très impatient de revoir (et aussi, à vrai dire, un peu anxieux : à force d'en chanter les louanges à tout bout de champs, j'ai peur qu'une seconde vision me fasse constater des faiblesses que je n'avais pas vues la première fois
) et voilà, en gros je vous le recommande.Sinon, puisqu'il paraît que sur ce forum on aime bien la musique, parlons de la BO : elle est l'oeuvre du musicien et vidéaste Masakatsu Takagi, et elle est à la hauteur du film. Ce qui me frappe dans ces musiques, surtout leur incroyable spontanéité. Extrêmement simples, discrètes et intimistes, elles tombent toujours sous le sens, captent à la perfection l'atmosphère de chaque scène, à tel point qu'on pourrait croire qu'elles sont improvisées par un compositeur découvrant le film en même temps que nous. Jusque dans l'enregistrement et le mixage, on retrouve cet objectif de simplicité absolue, cette volonté de fuire les ornements : les voix et instruments sont toujours reproduits de façon très directe, sans réverbération, sans le moindre effet sonore. Le son de cette musique, c'est celui d'un cocon douillet, d'une toute petite pièce en bois remplie de peluches. C'est le son d'une maman qui chante une berceuse dans la chambre de son enfant. C'est magique. Je vous en propose l'extrait suivant, que je me suis permis d'uploader moi-même sur ToiTuyau... Je sais, ce n'est pas très correct, mais c'est pour la bonne cause !