Salut
. Arf si j'ai été absent du net tout au cours de ces deux dernières années, c'est que les soucis de santé accumulés à des embrouilles d'ordre professionnel ont eu raison de ma motivation à contribuer, durant mes loisirs, aux anciens forums que je fréquentais. Mais depuis un mois ou deux je commence à m'y remettre.
Apparemment y a pas mal de nouveaux ici (et un certain nombre d'anciens qui ont troqué leurs pseudos aussi).
Donc à leur intention une petite présentation, je vous la fais courte (ou pas, en fait): essentiellement j'ai deux grandes passions, l'histoire du cinéma, ainsi que l'histoire de la musique sous (presque) toutes ses formes. Globalement, je suis (ou ai été) en recherche perpétuelle de ce qui a pu s'y faire de mieux, de tous temps, et aux quatres coins du globe,.. ceci en gardant un intérêt toujours particulier d'ailleurs pour la production française et les grands génies qu'elle a su engendrer, ceux-là ayant démontré leurs plus fameuses prouesses en de nombreuses reprises, que ce soit dans le cinéma des années 30/40/50 notamment, ou bien encore à travers la musique impressionniste et ses héritiers les plus divers au cours du siècle, mais également dans bien d'autres circonstances encore,... car à mon sens, bien comprendre sa propre culture reste un enseignement majeur, mais c'est aussi apprendre à se connaître soi-même, en plus d'aller contre l'amnésie collective ambiante, foutu syndrome qui oeuvre plus que jamais à l'heure actuelle, et participe, à sa manière, du déclin des peuples (et de la léthargie des civilisations en question).
Rien qu'en Europe, on ne compte plus le nombre de (jeunes) français, allemands, italiens, espagnols qui ont à l'esprit bien davantage de références nord-américaines ou asiatiques (la plupart issues de productions plus ou moins affiliées, en des proportions diverses et avec plus ou moins bonne tenue d'ailleurs, à la consommation de masse)... que de connaissances de leur patrimoine culturel respectif. Patrimoines respectifs qui sont bien souvent absolument immenses, colossals, surtout dans le cas de la France et l'Allemagne (ou, disons, les germaniques), qui par exemple, ont fait à elles toutes seules la quasi-intégralité de l'histoire de la musique, non seulement savante, mais même populaire en fait, si l'on aborde le cas particulier de la musique électronique et de sa naissance à travers les premiers instruments français, et russes, de Martenot et consort, puis dans les ateliers savants de Pierre Schaeffer, Boulez et Stockhausen, avant d'être progressivement amenée à la culture populaire dans les années 60 via des gens comme Michel Colombier&Pierre Henry ou certains groupes allemands de pop électroacoustique...
Ceci débouchant notamment sur de nombreuses inconnues assez préoccupantes quand à la cohésion sociale en devenir de ces peuples là: dans les cas les plus avancés il ne reste rien, ou presque, pour lier les individus d'un même pays entre eux, les fédérer, des individus rendus sans mémoire ni passé (sans identité ?).
Surtout quand on sait les grands troubles qui nous attendent dans les années à venir en ce début de nouveau siècle (avec en tête les différentes crises de l'énergie aux implications qui s'annoncent calamiteuses, en particuliers dans le cas des énergies fossiles),... comment ces peuples vont-ils réagir dans la tourmente sans un ciment profond, sans lien ni cohésion culturelle (peu ou proue) ?
Enfin bon là je digresse méchamment
. Je voulais faire court et je suis parti dans tout un tas de ramifications pas possibles, arf.
Tiens sinon je me demandais s'il est toujours permis d'avancer des extraits dans le cadre de la présentation de compositeurs divers et variés ?
Là j'en vois déjà qui font une mine inquiète, alors je leur dis d'avance, ne vous inquiétez pas, je ne pourrai manifestement pas contribuer de manière aussi prolixe que par le passé, loin de là, donc tout ceci risque d'être bien sporadique en fin de compte.
Au fait, ne le répétez pas, mais je crois que Gast a été arrêté par la police pour téléchargement illégal
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