Press Start 2011 : Compte-rendu

Le 14 août dernier, Clément et moi-même nous sommes rendus pour la première fois à un concert Press Start, le sixième de la série depuis sa création en 2006.

[Programme détaillé du concert]

Ce qui donne sa couleur à ce concert, c’est d’abord son programme, presque exclusivement constitué de musiques de jeux japonais, dans la lignée des Game Music Concerts (1991 à 1996), mais aussi son comité de production composé de personnalités toutes en lien avec le jeu vidéo : Kazushige Nojima (scénariste), Nobuo Uematsu (compositeur), Masahiro Sakurai (créateur), Shôgo Sakai (orchestrateur et compositeur) et Taizô Takemoto (chef d’orchestre).

Cette année, il faut avouer que l’on attendait particulièrement le trio Xenoblade, NieR et El Shaddai, trois jolies révélations de l’année passée, et on n’a pas été déçu. La participation de Tomori Kudô, Chico (ACE) et de Manami Kiyota en tant qu’interprètes a ajouté plus de puissance à un medley Xenoblade déjà très vivant et varié. Certains diront que c’était « trop proche des versions originales », on leur répondra que l’argument semble un peu désuet en 2011, alors que la plupart des musiques de jeu sont enregistrées en studio ou avec des instruments virtuels extrêmement réalistes. De la même façon, le medley NieR a bénéficié de la douce voix d’Emi Evans, sans qui la musique de MoNACA n’aurait pas la même couleur, pour un résultat enchanteur. Si le medley d’El Shaddai n’a vu personne s’ajouter à l’orchestre philharmonique de Kanagawa, la patte du compositeur Masato Kouda était elle bien perceptible, comme s’il était présent sur scène. C’était personnellement mon premier contact avec la musique de ce jeu, mais il a été suffisamment fort pour estomper les critiques un peu fraîches entendues à son sujet et je jure d’y jeter une oreille attentive dès que j’en aurai l’occasion.

En dehors de ce trio gagnant, le medley Final Fantasy IV et « Toberu Mono » comptent parmi les succès « gagnés d’avance » du concert. Le premier a été l’occasion d’apprécier à l’orchestre la superbe « Into the Darkness », le thème de combat, le « thème principal » (thème de carte) ou encore « Rydia » ; le second d’entendre une interprétation très fidèle de la chanson-thème de The Last Story par la chanteuse Kanon. Lors de la séance du soir, ces deux pièces ont d’ailleurs été jouées sous les yeux du créateur des jeux en question, Hironobu Sakaguchi, qui a même été appelé sur scène pour une discussion très détendue avec Uematsu et Nojima.

L’orchestration de Spelunker n’avait rien de bien surprenant car ses mélodies ont été fidèlement reproduites, un peu comme dans l’album Pia-Com II, mais le public a beaucoup ri en réaction à l’apparition récurrente et inopinée du thème de « Game Over ». Même sans avoir fait le jeu, on pouvait deviner qu’il avait de quoi « offrir du challenge aux aficionados de jeux de shoot », comme disent les journalistes.

En rappel, pas un mais deux morceaux ! Le premier, un medley Xenogears, a arraché des cris de surprise à de nombreux spectateurs et de beaux souvenirs à bien d’autres. Le second, un medley Kid Icarus, m’a fait hurler de joie – intérieurement –, car j’adore Hirokazu Tanaka, dont la musique est rarement interprétée à l’orchestre.

Petit bémol personnel : certaines pièces m’ont semblé un peu décousues, notamment le medley Super Mario Galaxy… Difficile de dire néanmoins si cette impression de musique un peu brouillonne est de la responsabilité de l’orchestrateur, de l’orchestre (pas toujours irréprochable, cf. Distant Worlds Returning Home), du chef Takemoto… Ou d’une oreille moins concentrée à ces moments du concert ! Je n’oserai donc pas d’avis sur ces points. Cela étant, je suis en mesure de dire que Press Start était une belle fête pour les amateurs de musique de jeu d’hier et d’aujourd’hui et qu’il était difficile d’en sortir en faisant la grimace, quand bien même on aurait assisté aux sommets que sont Symphonic Fantasies, Legends et Odysseys les années passées, comme Clément et moi. Dans le hall d’entrée du Shinjuku Bunka Center, il était possible de mettre la main sur des bandes originales aux stands de Dog Ear Records et Procyon Studio mais aussi de croiser quelques personnalités comme Yôko Shimomura ou encore Nobuyoshi Sano, lui-même animateur/vendeur sur le petit stand de Detune. Nous en avons aussi profité pour saluer l’ami Dayotan, l’organisateur du festival 4star Orchestra dont il sera bientôt question sur le site !

Xenoblade, la bande originale à douze mains

Lorsque Xenoblade a été discrètement dévoilé à l’E3 2009 sous le nom provisoire de Modano: Beginning of the World, le mystère était encore grand autour de ce projet. Il existait pourtant une certitude à son sujet. En regardant la première vidéo montrée lors du salon, on reconnaissait sans mal la touche de Yôko Shimomura. Personne n’aurait pu deviner qu’elle allait en réalité être accompagnée de cinq autre compositeurs. Pour satisfaire les besoins de son jeu gigantesque, le réalisateur Tetsuya Takahashi (célèbre pour Xenogears et Xenosaga) a décidé de faire appel à une équipe musicale très large. Au final, la bande originale de Xenoblade compte pas moins de 90 morceaux. Comment Takahashi a-t-il constitué cette équipe inattendue ? Quels ont été les défis à relever pour assurer la cohérence du projet ?

De un à six

Yôko Shimomura était bel et bien le premier choix de Tetsuya Takahashi. Les deux créateurs se connaissent depuis l’époque de Square, où ils ont tous les deux travaillés plusieurs années. Ils n’ont été associés que sur un seul projet, Front Mission, en 1995. C’est pour apporter de la nouveauté par rapport à ses précédents jeux que Takahashi a porté son dévolu sur la compositrice, qui a finalement été chargée d’écrire le thème principal et les morceaux du début du jeu. Yasunori Mitsuda, collaborateur historique de Takahashi, n’est arrivé sur le projet que tard dans le développement, alors que le jeu venait d’être renommé en Xenoblade et que l’équipe cherchait quelqu’un pour écrire la chanson thème. C’est finalement assez naturellement qu’elle s’est tournée vers celui qui a déjà participé aux autres Xeno-. Mitsuda a ainsi composé la chanson de fin «Beyond the Sky».

Le format de la bande originale a néanmoins demandé aux développeurs de réfléchir à une équipe bien plus grande, notamment parce qu’ils voulaient que la musique change selon la situation : par exemple, selon le jour et la nuit ou l’état de santé des personnages en combat. Le gros des musiques a été composé par quatre musiciens peu connus dans le domaine : Manami Kiyota et le groupe ACE+ (CHiCO, Tomori Kudô et Kenji Hiramatsu). Tetsuya Takahashi les a rencontrés par le biais de Dog Ear Records, le label de Nobuo Uematsu, et leur a proposé d’écrire les musiques d’exploration et de cinématiques, avec comme tâche supplémentaire pour ACE+ de prendre en charge celles des combats. Ils n’ont pas hésité. Quand Kiyota a reçu la proposition de la part de Dog Ear, elle a bondi de joie. Elle était d’autant plus heureuse qu’elle allait travailler aux côtés de Shimomura et Mitsuda, dont elle a découvert les musiques en jouant à leurs jeux quand elle était encore au lycée.

Présentations

On ne présente plus Yôko Shimomura et Yasunori Mitsuda, qui sont devenus deux des noms les plus connus de la musique de jeu vidéo japonaise. Xenoblade est avant tout l’occasion de découvrir ses autres compositeurs, qui ont tous pour particularité d’avoir déjà travaillé pour Nintendo par le passé. Manami Kiyota, auteur-compositeur-interprète qui a déjà publié plusieurs albums solo, a en effet participé à la composition des musiques de PokéPark Wii avec Kenichi Koyano et Shigerô Yoshida. Elle a également interprété les chœurs du thème d’ouverture de Glory of Heracles sur DS. Xenoblade marque son premier projet majeur dans le domaine de la musique de jeu vidéo.

De son côté, le trio ACE+ est en réalité le duo ACE (CHiCO et Tomori Kudô) rejoint par Kenji Hiramatsu. Ces trois collaborateurs ont réalisé ensemble la bande originale du MMORPG Emil Chronicle Online mais la dénomination ACE+ est apparue pour la première fois à l’occasion de Xenoblade. CHiCO et Kudô ont travaillé pour Nintendo plusieurs fois, notamment pour Minna no Tamagochi World sur N64 et la série Robopon sur GameBoy. En 1999, ils se sont associés à Hiramatsu pour Bomberman 64: The Second Attack, aux côtés de Yasunori Mitsuda et Yoshitaka Hirota. Récemment, CHiCO a interprété la chanson thème de Luminous Arc 3 sur DS. De son côté, Hiramatsu est un grand fan de Nintendo et un joueur de longue date.

Unité et originalité

S’il fallait résumer les deux mots d’ordre de Tetsuya Takahashi, ce serait ceux-là. Le réalisateur a en effet fait de son mieux pour que les styles des compositeurs se rejoignent et pour que le joueur ne soit pas choqué par des changements trop brutaux. L’exigence de Takahashi était telle qu’il n’hésitait pas à refuser plusieurs fois un morceau avant que celui-ci soit exactement comme il le voulait. Il faut dire que, même s’il admet que la démarche peut sembler impolie, il allait jusqu’à donner à ses compositeurs des morceaux en guise d’exemple pour expliquer l’impression qu’il voulait donner à une scène. Une anecdote prouve toute l’exigence du réalisateur : pour le thème du prologue, il a demandé à Yôko Shimomura d’écrire une piste de 9 minutes qui colle exactement à l’action. Comme cela semblait trop difficile à la compositrice, il lui a finalement demandé de faire comme si elle écrivait deux pistes : «Prologue A» et «Prologue B». Pour Shimomura, ces deux pistes sont différentes en termes de rythmique mais partagent le même concept.

Bien sûr, le scénario n’en restait pas moins la meilleure source d’inspiration. Lorsqu’elle a découvert que l’histoire se déroulait sur deux géants fossilisés, Shimomura a par exemple ressenti une sensation étrange. Pour elle, ce monde inhabituel à la nature gigantesque et au ciel infini est ce qui fait toute la singularité de Xenoblade. Kenji Hiramatsu était lui aussi fasciné par l’immensité du jeu, notamment lorsqu’il a découvert qu’il pouvait se rendre jusqu’à la la falaise qu’il voyait au loin. CHiCO, elle, était si absorbée par le scénario qu’il lui arrivait d’en réciter les dialogues à voix haute. Pourtant, après sa première rencontre avec Tetsuya Takahashi, elle était restée sur une impression confuse du travail qu’elle devait accomplir. Alors que le réalisateur lui avait certifié qu’ils devaient tous travailler tout à fait naturellement, il avait précisé qu’il ne voulait pas qu’ils composent de la musique typée RPG.

L’une des directives de Takahashi était d’utiliser une grande variété d’instruments pour que le jeu ne semble pas monotone. Yôko Shimomura a par exemple cherché à utiliser des sonorités un peu différentes, telles que la guitare électrique ou des sons mécaniques, pour retranscrire la thématique de l’affrontement des humains contre les machines. Elle a tout de même intégré l’un de ses instruments préférés, le violon. Les autres compositeurs ont eux-mêmes participé à l’interprétation des différents morceaux. Manami Kiyota et CHiCO font les chœurs sur certaines pistes, tandis que Tomori Kudô et Kenji Hiramatsu jouent respectivement de la guitare et du synthétiseur. En fin de compte, le travail de longue haleine de Kiyota et ACE+ les a rapprochés à tel point qu’ils sont devenus bons amis. Ils se rendaient régulièrement les uns chez les autres pour se soutenir.

Au-delà du ciel

Tetsuya Takahashi ayant déjà travaillé plusieurs fois avec Yasunori Mitsuda par le passé, il savait qu’il pouvait lui faire confiance lorsqu’il lui a confié l’écriture de la chanson thème de Xenoblade. Au moment où la proposition est arrivée, le jeu était presque finalisé, ce qui a permis à Mitsuda de s’imprégner de tout le travail déjà réalisé. Sa première demande a été de lire le scénario entièrement, même s’il craignait ne pas avoir assez de temps pour cela. Lorsqu’il a atteint la dernière ligne, il s’est immédiatement dit que c’était bel et bien un jeu de Takahashi. L’idée de Mitsuda était de faire en sorte que sa chanson serve d’aboutissement à toutes les autres musiques du jeu, mais cela lui a posé quelques difficultés. Ce n’était pourtant que le début, car une fois la mélodie composée et la partie instrumentale enregistrée, il lui fallait avant tout trouver la bonne interprète. Ses recherches étant infructueuses, il alla même jusqu’à lancer un appel sur son blog en janvier 2010.

Au bout de plusieurs auditions, ils ont finalement retenu la chanteuse d’origine australienne Sarah Àlainn. Elle s’est distinguée des autres candidates en demandant à chanter directement en studio. Étonnamment, sa voix était différente de celle que Mitsuda attendait. Alors qu’il pensait faire chanter la musique par une interprète à la voix puissante, celle de Sarah Àlainn est plutôt classique. Comme Mitsuda est quelqu’un d’exigeant, il a fait réenregistrer la chanson plusieurs fois pendant un mois afin d’être sûr d’obtenir ce qu’il cherchait. Malgré tout, Àlainn a persisté jusqu’au bout pour donner naissance à la «Beyond the Sky» qui sert désormais de thème de fin à Xenoblade.

Longue de 4 CD et riche de 91 morceaux, la bande originale de Xenoblade a été publiée le 23 juin 2010 au Japon par le label Dog Ear Records.

Source : Iwata asks traduit par Andriasang

Bienvenue sur Musica Ludi

Jérémie

Bienvenue à tous sur Musica Ludi !
Il y a 10 ans, je lançais seul mon premier site sur la musique de jeu vidéo, Squaremusic. Devenu trop contraignant à mettre à jour, j’ai décidé à contrecœur de l’abandonner. Mais ma passion, elle, ne s’est certainement pas épuisée. C’est donc avec un immense plaisir que je vous accueille sur ce nouveau site, qui est non seulement voué à succéder à Squaremusic, mais aussi et surtout à en étendre les horizons. Sur Musica Ludi, toutes les musiques de jeu vidéo sont les bienvenues. Nous n’avons pas vocation à aborder absolument toutes les sorties, mais plutôt à parler de ce qui nous passionne chacun avec juste ce qu’il faut de curiosité pour ne jamais rester enfermés dans nos domaines respectifs. Je dis « nous » car il n’est plus question pour moi de tenir un site seul.
Le projet Musica Ludi est né en mai 2010, quand Denys ici présent, qui m’encourageait à relancer Squaremusic depuis des années déjà, a réussi à gagner à sa cause Clément et Julien, puis Olivier quelques semaines plus tard. Encouragé par leur motivation, j’ai accepté de me lancer à l’aventure. En octobre 2010, la première ébauche était mise en ligne. Il aura fallu des mois de travail pour vérifier que tout se passe bien et pour s’assurer que le site propose déjà un contenu riche. Nous y sommes enfin, tous aussi fiers les uns que les autres j’en suis sûr, et ce malgré les nombreuses difficultés rencontrées en chemin.
Cela m’encourage d’autant plus à remercier Clément, Julien, Olivier et Denys pour leur travail autant que leur patience, mais aussi les rares privilégiés qui ont connu l’existence du site avant son lancement et qui nous ont soutenus. Je tiens tout autant à saluer Najer, auteur de ce design sobre mais pourtant chaleureux, et Ludovic, qui l’a ensuite intégré au site. J’espère maintenant que nous allons continuer sur cette voie et faire de Musica Ludi une source d’informations de premier choix sur la musique de jeu vidéo, notre passion. Bonne visite et n’oubliez pas de vous inscrire sur notre forum pour participer aux discussions et commenter l’actualité !

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Clément

Cela fait plusieurs années que j’écoute de la VGM. Au début, j’en avais un peu honte : au lycée, mes ami(e)s disaient que c’était bizarre. Et puis, grâce à la magie d’Internet, j’ai découvert que non, je n’étais pas un extraterrestre. D’autres personnes semblaient apprécier à leur juste valeur ces musiques si particulières, dont les quatre zozos écrivant ici. Ouf ! Après plusieurs années à écouter de la VGM, voilà donc que je suis amené à écrire des articles à son sujet. Musica Ludi, c’est, certes, un site sur la musique de jeu vidéo, mais c’est avant tout des personnes au vécu et aux goûts différents réunies autour d’une passion commune. Peu importe les différends et les accrocs, nous avançons tous dans la même direction : tant que la flamme de la passion brûlera en nous, Musica Ludi scintillera de mille feux. Je suis heureux et fier de faire partie de ce projet. J’espère que vous serez nombreux, vous qui visitez ce site, à apporter également votre pierre à l’édifice.

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Julien

Il y a près de huit ans, alors que je tombais amoureux de nombreuses mélodies de jeux de rôles japonais, je découvrais Squaremusic. Ce site m’a non seulement permis de découvrir de nombreux compositeurs et artistes de talent mais aussi de développer mon intérêt pour un genre musical encore peu ou mal connu. L’absence de la contrainte du temps, un aspect propre à la musique de cinéma, est l’un des points qui m’a toujours plu et intéressé dans la musique de jeux vidéo. À mes yeux, cette liberté fait de ce média un formidable terrain d’expérimentations pour les compositeurs de tous horizons. Avec Musica Ludi, j’espère que nous arriverons à notre tour à intéresser de nombreux lecteurs, ou plutôt devrais-je dire « auditeurs ». Je serais heureux de faire ce bout de chemin aussi longtemps que possible en compagnie de Jérémie, Denys, Clément et Olivier, que je remercie au même titre que celles et ceux qui prendront plaisir à nous lire.

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Denys

Si je baigne dans la musique de jeu depuis que je suis tout petit, grâce à des jeux comme Mystic Quest ou Metroid, je ne l’ai apprivoisée qu’au début des années 2000, quand j’ai commencé à chercher les noms des compositeurs qui m’intéressaient dans un moteur de recherche. C’est en cherchant des informations sur Kenji Itô que je suis tombé sur Squaremusic, que je n’ai plus quitté ensuite. Près d’une décennie plus tard, je suis vraiment heureux que le projet Musica Ludi puisse enfin voir le jour, même si je n’ai pas pu m’y impliquer autant que je l’aurais voulu. Avec Clément, Jérémie, Julien et Olivier, chacun spécialiste dans un domaine, le site est entre de bonnes mains et les discussions seront sans aucun doute passionnantes sur le forum. J’espère de tout cœur que vous vous sentirez bien sur Musica Ludi. Un grand merci aussi à Najer et à Ludovic : le premier pour son design, le second pour son intégration. Le site ne serait pas en ligne sans eux.

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Olivier

Il y a plus d’une grosse décennie, je vivais mes premiers gros émois vidéoludiques devant les grands RPG de l’ère Playstation qui daignaient parvenir jusqu’à nous, et leurs musiques me hantaient, me poussant à vouloir les réécouter sorties du contexte du jeu : c’est ainsi que je suis devenu amateur de musique de jeu vidéo. Quelques années plus tard, grâce à la magie d’internet, j’ai découvert via Squaremusic une communauté francophone passionnée, avec laquelle j’ai pu débattre et faire beaucoup de découvertes sur ce sujet obscur, pourtant très riche et en évolution qu’est la VGM – elle peut en effet brasser tous les styles de musique et les compositeurs se livrent à de plus en plus d’expérimentations avec l’amélioration des technologies.
C’est avec un grand désarroi que j’avais appris que Jérémie arrêtait Squaremusic ; et c’est avec plaisir et honneur que j’ai accepté des les rejoindre lui, Denys, Clément et Julien pour l’aventure Musica Ludi. Je vous souhaite une agréable visite sur le site et le forum, en espérant qu’ils vous feront faire de belles découvertes, qu’ils vous donneront envie de soutenir les artistes qui y sont présentés et leurs œuvres.

Concert de Dragon Quest VII pour les 25 ans de la série

 

Dragon Quest est la série par laquelle est né le genre RPG au Japon, en 1986. Son statut de légende, elle le doit, entre autres, aux compositions de Kôichi Sugiyama. S’il donne de nombreux concerts symphoniques chaque année au Japon, 2011 est spéciale car il s’agit des 25 ans de la série. Assister à l’un d’eux représente une chance tout à fait inouïe, pour nous autres Occidentaux. Poursuivre la lecture